La pose de la pierre de l'axe reliant Tadjourah-balho qui a été fait en 2011 par le chef de l'État et qui devait connaître la fin des travaux en 2015 reste au stade embryonnaire car même pas10% des travaux n'a pas été effectué.financé à hauteur de douze milliards par les fonds koweïtien, le projet est attribué à une société dénommé Al kharafi.

Mais qui est réellement al kharafi?

Il s'agirait d'une société basée quelque part dans le golfe et aussi au royaume chérifien.chez nous cette société n'a pas des côtes car elle passe pour quelque chose d'illusionniste, gérer ici par cinq personnages sombres qui opèrent d'une façon peu académique : le sous-traitance est aux mains d'une société dite MAAS,location des engins par A.N.S.I, quelques 400 personnes employés ne sont pas payés, aucun engagement écrit entre les travailleurs si ce n'est verbal, les sous-traitants sont tous étrangers (syriens et égyptiens), malgré la facilité dans tout les domaines (sable, pierres, eaux) gratuites,les locaux ne reçoivent la moindre traitement de leurs faveur.

Actuellement les travaux sont aux arrêts, la société MASS qui réclame les impayés a confisqué tout leurs matériels à cause de non règlement des locations des engins.

Mais comment un projet d'un tel ampleur connaît cette crise,pourquoi le minimum de sérieux et de transparence n'ont pas été exigé de le départ pour ne pas connaître l'impasse dans lequel pataugeant aujourd'hui ? Une société qui ne possède aucun matériels devait-elle être admise pour effectuer ces travaux ?

Il s'agit là d'une grande amateurisme amputable aux tiers qui ont commis une erreur monumentale de conclure le contrat avec les aventuriers. Alors que toute une région et même la nation espère une retombé économique considérable. La frustration et l'incertitude risquent de s'emparer de tout celles et ceux qui ont placé l'espoir d'un avenir meilleur.

Comment ose-t-on parler des développements, si les voix d'accès des biens et des personnes pour lesquels des milliards sont débloqués censés accueillir les gros remorqueurs semblent incertains ou approximatives . Le port terminé d'ici deux ans, la route risque de manquer ce rendez-vous car à ce rythme sa finition va prendre encore du temps si les autorités compétentes ne prennent pas des mesures qui s'imposent pour faire avancer les travaux.

Nous attendons que les choses reviennent dans l'ordre afin d'espérer à ce que ces événements permettent de changer les conditions d'évolutions de la route Tadjourah-Balho qui a une importance capitale dans les coeurs des tadjouriens.

Par Mohamed Hamadou

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