Des centaines de ménages oubliés par la Fée Electricité

L’exemple le plus frappant reste de loin la cité "Alwan" où la fée électricité s’est arrêtée au niveau de l’école 2 en condamnant les habitations qui s’y trouvent après l’école vivent dans la torpeur de l’obscurité.

Hormis les quelques foyers, financièrement mieux lotis, qui sont éclairés grâce à l’alternative du solaire pour avoir un semblant de confort, le reste se sent abandonné et délaissé par le service public qui les oblige à vivre en mode « rural » au beau milieu de la deuxième ville du pays.

Le côté obscur de la ville blanche, c’est aujourd’hui plus d’une centaine de ménages qui désespèrent toujours et encore dans le noir faute de raccordement au système de distribution de la ville.

L’antenne régionale de Tadjourah semble être dépasser par la rapidité et l’accroissement des demandes en matière de connections d’une ville en pleine expansion.

Pour tous ces ménages, la Fée électricité est perçue comme la promesse d’avoir une qualité de vie adéquate et une meilleure éducation des jeunes avec la possibilité d’avoir un service d’éclairage, de suivre les informations à travers monde entier (radio, télévision).

Les habitants de ces zones non desservies se plaignent des coûts exorbitants pour les travaux de raccordements qui augmentent en fonction de leur éloignement du réseau d’installation de l’EDD.

A ce stade, des solutions pourraient être portés notamment à travers la mise en place des facilités de payement grâce à l’échelonnement ou encore l’introduction des tranches subventionnées lors la facturation.

Ceci produira un impact positif pour sur la qualité de la vie des ménages et permettra de réduire sensiblement les effets de la pauvreté.

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